20 janvier 2017

Pierre Grison, Du Tao et de sa vertu (note de lectura)

Paru dans Etudes traditionnelles, No 483, janvier-février-mars 1984

La subordination de la Vertu au tao ne va pas de soi.

Tao – le principe d’une démarche (le chemin où le pied se pose, celui où l’acte s’engage, celui par où le verbe s’exprime).

Te – la Vertu primordiale.

T’ien tao – la voie du Ciel.


Ho-chang kong: “le tao du Ciel, t’ien-tao, et le tao de l’homme jen-tao, sont semblables”.

Les commentateurs de Yi-king définissent le tao comme la voie où se développe l’alternance cosmique.

Tao est à l’origine de la manifestation.

Tao est à la fois immanent et imperceptible. Il ne peut être perçu ni par la vue, nu par l’ouïe, ni par le toucher.

Lao-tseu opère une distinction entre ce tao qui peut être nommé (yeou ming), et le tao sans nom (wou-ming), le premier « mère des dix mille êtres », le second « origine du Ciel et de la Terre ».
Te est une démarche conforme à la rectitude du cœur.

Litérallement, tao-te devrait s’intepréter comme la « vertu de la voie », ou la « vertu comme voie ». Les Chinois d’aujourd’hui donnent à l’expression le sens de loi morale.

Dans le langage hindou, on dirait que le te est la shakti du tao.


Tao est le Non-Etre, te est l’Etre.

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